Le paysage économique du Limousin est très contrasté. Il subit la crise comme tout le monde. Entre récession et stabilité, le jeu semble fonctionner au ralenti. Toutefois, certains points d’émergence donnent de l’oxygène et des perceptives d’avenir.
Pour le secteur primaire, l’industrie minière de l’or (autrefois florissante) et de l’uranium a cessé. La concurrence internationale et des problèmes de pollutions chimiques et radioactives mal contrôlées leur ont été fatals. Le kaolin, utile à l’industrie de la porcelaine, est toujours exploité, sans discontinuer depuis le XVIIIème siècle. L’agriculture bénéficie d’une image de marque remarquable avec des productions de qualité. Elle est bien connue pour l’élevage bovin et ovin, sa production laitière, ses pommes d’appellation, ses fruits rouges et le bois d’œuvre et de chauffage. Malgré des atouts certains, l’exode rural frappe toujours. En 15 ans, plus du tiers des exploitations a disparu. On observe bien un agrandissement de celles qui restent, mais la déprise agricole reste sensible. Heureusement, l’industrie agroalimentaire est bien portante. Elle est le premier employeur industriel de la région, avec entre autres les aliments pour bébés Blédina.
L’industrie est marquée par la prépondérance des PME, et peu de grandes entreprises. Les domaines d’activités sont très variés, et les résultats contrastés. Les secteurs traditionnels, comme l’industrie du cuir, du textile et de la porcelaine sont en difficulté. Le marché du luxe reste le meilleur débouché dans ce dernier domaine qui a vu la fermeture d’entreprises de renom. Quelques réussites sont à noter : Renault Truck (poids lourds), Valeo (équipements automobiles) et Legrand (petits appareillages électriques).
Le secteur tertiaire, avec 63% emplois, peut encore se développer. Surtout fondé sur la fonction publique et les services aux ménages, il est en demande de personnes qualifiées et souffre d’un sous-encadrement. Le manque de personnel diplômé est un facteur limitant qui devrait s’atténuer avec la pression du chômage dans les autres régions.
Si la situation n’est pas facile, l’immobilisme est plus dû aux circonstances internationales qu’à la région elle-même, qui comporte de nombreux avantages. Une situation géographique centrale, un taux de chômage parmi les plus bas de France. Les investisseurs étrangers ne s’y trompent pas et investissent dans des secteurs clés (papier, électronique…). L’ouverture de la technopole ESTER et de deux pôles de compétitivité à Limoges montre une volonté de dynamisme. On peut raisonnablement penser que l’investissement paiera lorsque les circonstances se montreront plus favorables.
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